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Les derniers 100 jours sur le front occidental

Cette carte fait partie d’un ensemble de 20 cartes animées portant sur La Première Guerre mondiale 1914-1918


Après l’échec de la dernière offensive allemande de la mi-juillet, dans la région de Reims, l’initiative appartient désormais aux Alliés sur le front français.

Le 18 juillet, des troupes franco-américaines engagent ce que l’on appelle parfois « la seconde bataille de la Marne » et obligent les Allemands à reculer sur l’Aisne.

Le 8 août, Français et Britanniques passent à l’attaque sur la Somme. La percée initiale ne débouche pas sur une rupture du front, mais pour la première fois l’énergie combative des Allemands a donné des signes de faiblesse.

Ludendorff parle du « jour de deuil de l’armée allemande » et, le 2 septembre, fait reculer ses troupes sur la ligne Siegfried pour raccourcir le front.

Le 13 septembre, une offensive américaine réduit le saillant de Saint-Mihiel.

Grâce aux effectifs américains, Foch dispose maintenant de réserves suffisantes pour planifier des offensives coordonnées sur l’ensemble du front.

Le 26 septembre, Français et Américains lancent une attaque entre Reims et Verdun.

Le 27, les Britanniques attaquent en direction de Cambrai.

Le 28, Français, Britanniques et Belges se lancent à l’offensive en Flandre.

Enfin, le 29, Français et Britanniques attaquent de nouveau dans la partie centrale du front.

Inquiète d’un effondrement du front, l’Allemagne fait parvenir, début octobre, une demande d’armistice aux États-Unis par l’intermédiaire de son ambassade en Suisse. Pour autant, dans l’esprit de l’état-major allemand, il ne s’agit pas d’une capitulation, et les négociations traînent en longueur.

Pendant ce temps, l’offensive des Alliés s’organise selon trois axes de progression : en direction de Mézières à l’est, de Mons au centre, et en Flandre à l’ouest.

L’effondrement du front ne se produit pas, mais la disproportion des forces est de plus en plus importante. Dans les premiers jours de novembre, les Alliés ont progressé sur une ligne qui court de Gand jusqu’à la Moselle.

Avec la signature de l’armistice, le 11 novembre, les combats s’arrêtent sans que la guerre ait été portée sur le territoire allemand.