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Cette carte fait partie d’un ensemble de 20 cartes animées portant sur La Première Guerre mondiale 1914-1918
Au début de l’année 1917, les états-majors des deux camps apportent différentes réponses à la question « comment gagner la guerre ? ».
Le commandement allemand lance, contre les navires de commerce, ce que le maréchal Hindenburg a appelé « la guerre sous-marine à outrance » avec pour objectif d’asphyxier économiquement l’Angleterre et la contraindre à capituler.
Du côté des Alliés, sous l’influence de l’état-major français, la doctrine reste celle de l’attaque frontale pour percer le front allemand.
En avril, au Chemin des dames, le général Nivelle lance l’infanterie à l’assaut, derrière un barrage roulant d’artillerie. Cette nouvelle forme d’offensive vient, cependant, se heurter aux très solides défenses allemandes et se traduit par une hécatombe dans les rangs français, pour des gains territoriaux limités.
Dans le courant de l’été, le général anglais Haig, lance une offensive en Flandre, avec pour objectif principal la base de sous-marins, installée par les Allemands à Zeebrugge. La bataille de Passendale occasionne des pertes considérables parmi les troupes anglaises et canadiennes sans provoquer la rupture du front allemand.
L’échec des deux stratégies débouche sur une grave crise morale dans chacun des deux camps : la façon dont le général Nivelle conduit la guerre provoque des mutineries dans l’armée française, tandis que grèves ou émeutes de la faim touchent, à divers degrés, l’ensemble des belligérants. Une partie des classes politiques souhaite explorer les voies d’une paix de compromis et plusieurs tentatives de négociation sont lancées.
Pourtant, ce sont les partisans de la guerre qui, finalement, l’emportent alors que la situation stratégique évolue profondément :
- Les pertes de navires dues aux sous-marins allemands ont eu raison de la neutralité des États-Unis.
- Le 6 avril 1917, Wilson obtient l’accord du Congrès pour entrer dans la guerre.
Dans un premier temps, ce renfort est numériquement peu important, mais les Alliés disposent, pour l’avenir, d’un réservoir en ressources et en hommes considérable.
En Russie, soulèvements populaires, abdication du tsar et révolutions politiques désagrègent progressivement l’armée qui s’effondre à partir de l’été. Dès sa prise de pouvoir, Lénine demande l’arrêt des combats et un armistice est signé le 15 décembre à Brest-Litovsk.