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1918 Le dernier quart d’heure

Cette carte fait partie d’un ensemble de 20 cartes animées portant sur La Première Guerre mondiale 1914-1918


Début 1918, les Bolchéviques russes font trainer en longueur les pourparlers et l’armée allemande reprend l’offensive. En quinze jours, elle occupe la totalité des pays baltes, la Biélorussie et l’Ukraine. Acculée, la Russie signe le traité de paix de Brest-Litovsk le 3 mars.

Ce retrait russe de la guerre entraîne, rapidement, la capitulation de la Roumanie.

Avec la disparition du front de l’est, l’armée allemande a pu se redéployer. Dans la première moitié de l’année 1918, elle dispose d’effectifs supérieurs à ceux des Alliés sur le front français, mais cette supériorité numérique est provisoire du fait de la rapide augmentation du nombre de soldats américains qui sont maintenant débarqués.

Conscient de cette arithmétique, le commandement militaire allemand cherche à forcer rapidement la décision et lance une série d’offensives :

- La première, dans la Somme. La progression allemande atteint une soixantaine de kilomètres et met en évidence la nécessité d’une meilleure coordination entre les armées alliées. Celle-ci est confiée au général Foch, nommé généralissime sur le front français.

- La seconde, dans les Flandres. Des troupes portugaises incorporées dans l’armée britannique sont bousculées, mais la percée vers Dunkerque échoue.

- La troisième, entre Reims et Compiègne. Les Allemands franchissent l’Aisne, et atteignent de nouveau la Marne à proximité immédiate de Paris, avant d’être arrêtés par une contre-attaque du général Mangin.

- La quatrième, le 15 juillet, de part et d’autre de Reims. La Marne est franchie, mais la deuxième ligne de défense organisée par le général Pétain tient bon.

Durant ces quatre mois, les troupes allemandes n’ont cessé de progresser, mais elles n’ont pas réussi à forcer la décision.

Le 18 juillet, une contre-offensive, depuis Villers-Cotterêts, est menée victorieusement par des troupes franco-américaines fortement et appuyée par des chars. Dorénavant, ce sont les Alliés, qui ont l’initiative et une série d’opérations engagées durant l’été et l’automne, repoussent progressivement le front allemand jusqu’en Belgique.

Sur les autres fronts, l’offensive victorieuse de l’armée d’Orient dans les Balkans conduit la Bulgarie à signer un armistice le 29 septembre.

Le 27 octobre, l’armée italienne soutenue par les Alliés lance une offensive victorieuse et pénètre en Autriche. L’empire qui connaît une série de mouvements révolutionnaires signe l’armistice, à Villa Giusti le 3 novembre.

L’Allemagne est maintenant isolée. Confrontée à une situation intérieure insurrectionnelle, elle accepte les conditions posées par les Alliés pour mettre fin aux opérations militaires et signe l’armistice le 11 novembre à Rethondes.