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1915 La multiplication des fronts

Cette carte fait partie d’un ensemble de 20 cartes animées portant sur La Première Guerre mondiale 1914-1918


La bataille décisive n’a pas eu lieu et le conflit s’annonce plus long que ne l’avaient prévu les états-majors. Dans le courant de l’année 1915, l’entrée en guerre de nouveaux belligérants conduit à une multiplication des fronts.

Le premier à s’engager, aux côtés des puissances centrales, est l’Empire ottoman. Immédiatement, des opérations militaires sont engagées dans le Caucase et dans les provinces arabes de l’empire.

Début de 1915, les dirigeants français et britanniques décident d’une intervention sur les détroits dont l’un des objectifs est de rétablir des liaisons plus faciles avec l’allié russe. L’opération navale, puis le débarquement de troupes dans les Dardanelles, se terminent par un cuisant échec.

Au mois de mai, après une longue hésitation, l’Italie abandonne sa neutralité et se range aux côtés des Alliés.

Avec comme objectif Trieste, l’armée italienne lance plusieurs offensives, très coûteuses en hommes, sur le front de l’Isonzo. Les gains territoriaux restent cependant limités face aux solides lignes de défense austro-hongroises.

L’état-major allemand, pour sa part, donne maintenant la priorité au front de l’est et recherche la victoire sur la Russie en vue de redéployer, dans un second temps, ses effectifs sur le front français.

En mai, les armées allemandes et austro-hongroises lancent une série d’offensives victorieuses en Lituanie, Pologne et Galicie et à la mi-septembre le front s’est déplacé sur une ligne qui court depuis Riga jusqu’à la frontière roumaine. L’armée russe a reculé, elle a subi des pertes très importantes, mais contrairement à l’objectif de l’état-major allemand, elle n’a pas été mise hors de combat.

Sur le front de l’ouest, l’infanterie française multiplie, depuis l’hiver, les attaques. Ces opérations se traduisent par des pertes considérables pour des gains territoriaux dérisoires. Pour autant, Joffre ne renonce pas à rechercher la rupture du front allemand et engage des moyens en homme et en matériel à chaque fois plus importants.  

La plus puissante de ces offensives est lancée en Champagne le 25 septembre. Elle est précédée de 3 jours de pilonnage par l’artillerie et doublée d’une seconde opération franco-britannique en Artois.

Une nouvelle fois, les brèches ouvertes dans les premières lignes allemandes sont rapidement colmatées et l’offensive s’éteint sans qu’aucune victoire décisive ne soit remportée.   

À l’automne 1915, la Bulgarie entre à son tour dans le conflit et participe à l’offensive lancée par les troupes allemandes et austro-hongroises contre la Serbie.

Le débarquement d’un contingent français à Salonique pour soutenir son allié ne peut éviter le désastre pour l’armée serbe.