Cette vidéo fait partie d’une série de 18 cartes animées.

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Poursuite du conflit israélo-arabe

Cette carte fait partie d’un ensemble de 18 cartes animées portant sur Le Proche-Orient depuis le début du XXe siècle


La défaite de 1948 a été un véritable choc pour les États arabes, qui ont pris conscience de leur faiblesse militaire.

En 1955, Nasser parvient à obtenir des armes soviétiques. L'année suivante, après le refus américain de participer au financement du barrage d'Assouan, il nationalise le canal de Suez, symbole de la présence étrangère en Égypte.

Face à la menace de la nouvelle puissance égyptienne, Israël, la France et la Grande-Bretagne élaborent un plan secret. Fin octobre 1956, l'armée israélienne est lancée dans le Sinaï. La volonté de séparer les belligérants sert de prétexte à une intervention militaire franco-britannique, en réalité dirigée contre Nasser.

L'ONU, soutenue par l'URSS et les États-Unis, condamne la manœuvre, obligeant les trois assaillants à évacuer le territoire égyptien en décembre.

La crise de Suez a renforcé le prestige de Nasser, mais les divisions arabes poussent peu à peu à la surenchère des revendications en faveur de la Palestine.

Face à la menace, mais aussi pour préserver la situation acquise en 1948, Israël déclenche le troisième conflit israélo-arabe en 1967.

Le 5 juin, en quelques heures, l’aviation arabe est détruite et après 6 jours de guerre, les troupes israéliennes occupent le plateau du Golan en Syrie, la Cisjordanie, Gaza et le Sinaï égyptien.

L’ONU adopte la Résolution 242 mais ne parvient pas à imposer un règlement du conflit.

Afin d’obtenir de nouvelles bases de négociation, l'Égypte et la Syrie déclenchent la quatrième guerre israélo-arabe le 6 octobre 1973, jour de la fête juive du Yom Kippour. Les troupes syriennes progressent sur le Golan tandis que les blindés égyptiens franchissent le canal de Suez. Mais, l’effet de surprise passé, l’armée israélienne parvient à rétablir la situation au Nord, et prend les troupes égyptiennes à revers en franchissant à son tour le canal de Suez.

La décision des pays arabes producteurs de pétrole de limiter leur production, et le risque de voir éclater un conflit entre les États-Unis et l'URSS, imposent le retour au calme. Le 22 octobre, par la Résolution 338, l'ONU obtient un cessez-le-feu.

Une nouvelle fois, les négociations engagées en vue d’un règlement global du conflit n’aboutissent pas.

L'Égypte décide alors de négocier directement avec Israël, et signe, en septembre 1978, les accords-cadres de Camp David qui prévoient la restitution du Sinaï contre une reconnaissance d’Israël par l'Égypte.

Mais un nouveau front s’est ouvert au Liban où l’armée israélienne entre dans une longue période de conflit direct avec les Palestiniens, des groupuscules chiites soutenus par l'Iran, et la Syrie dont l’armée est au Liban depuis la guerre civile de 1975-1976.

En juillet 1981, les Syriens rejettent un accord de paix proposé par les États-Unis, et Israël annexe le Golan.

En 1991 la défaite de l’Irak lors de la première guerre du Golfe ouvre de nouvelles perspectives. Le processus de paix israélo-palestinien qui s’est engagé permet à la Jordanie de signer un accord de paix avec Israël en octobre 1994.

Après le désengagement définitif d'Israël au Liban en mars 2000, la question du Golan et des relations syro-israéliennes constitue le dernier contentieux du conflit israélo-arabe.