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La question romaine

Cette carte fait partie d’un ensemble de 28 cartes animées portant sur L'Europe et les Nations 1815-1914


Aux yeux des patriotes, Rome est la capitale naturelle de l’Italie unifiée, mais le pape refuse de renoncer au patrimoine de saint Pierre.

Partisan de l’unité italienne, Napoléon III s’oppose cependant à l’annexion de Rome par le royaume d’Italie pour ménager l’opinion catholique en France. Ce soutien au pape s’exerce grâce à la présence d’une garnison française à Rome depuis 1849.

Une première fois, en 1862, Paris contraint le gouvernement italien à s’opposer à la prise de Rome par Garibaldi, dont les volontaires sont dispersés à Aspromonte.

En 1864, un accord semble trouvé : Napoléon III promet d’aider au rattachement de la Vénétie, en contrepartie, Victor-Emmanuel s’engage à respecter les États du pape et transfère symboliquement sa capitale de Turin à Florence.

Pourtant, une fois le rattachement de la Vénétie réalisé, la question romaine revient au premier plan et Napoléon III s’oppose à une nouvelle tentative de Garibaldi d’investir la ville. L’affrontement se déroule à Mentana le 3 novembre 1867 et crée, chez les Italiens, un profond ressentiment à l’égard de la France.

Trois ans plus tard, la guerre franco-prussienne entraîne le retrait de la garnison française de Rome. La ville peut alors devenir la capitale de l’Italie, tandis que le pape se déclare prisonnier au Vatican.